Principe très important en radioprotection. Il vise à utiliser la quantité minimale de radiation pour produire un examen adéquat. Des efforts très louables ont été réalisés ces dernières années au Québec pour tendre le plus possible vers ce principe, notamment en regard des doses utilisées lors des examens tomodensitométriques. A noter que l’évaluation de la pertinence d’un examen radiologique et son remplacement éventuel par une modalité n’utilisant pas les rayons-X font partie intégrante de ce système (par exemple; l’échographie abdominale ou la résonance magnétique utilisée en place et lieu d’un examen tomodensitométrique).
Substance chimique ayant la propriété de bloquer la coagulation sanguine. Cette médication se présente sous diverses formes :
- Oral : Coumadin, Eliquis, Xarelto
- Intraveineuse : Héparine
- Sous-cutanée: Héparine de bas poids moléculaire, dont l’Innohep est le représentant le plus connu.
Substance ayant la propriété de bloquer les spasmes de la musculature lisse de l’intestin ou des voies urinaires. Nous employons ces médications dans les lavements barytés et les colonoscopies virtuelles. Certaines contre-indications existent; elles seront vérifiées au préalable bien sûr.
Synonyme de proton. C’est la charge élémentaire positive du noyau. L’hydrogène est son représentant le plus répandu. Cette molécule étant à la base de la composition de l’eau (H²O) et le corps humain étant formé à 98% d’eau, il s’agit de la molécule la plus représentée au niveau du corps humain.
C’est aussi celle que la résonance magnétique utilise pour créer des images à haut contraste de régions difficilement investigables par les autres techniques d’imagerie.
Modification artificielle de l’image radiologique par du matériel hyperdense (bijoux ou prothèses métalliques qui viennent gêner la qualité du film obtenu). Plusieurs autres types d’artéfacts peuvent se retrouver sur un film radiologique. Un des plus fréquents est l’artéfact respiratoire qui s’accompagne d’un flou cinétique sur l’image radiologique, similaire à celui d’un sujet qui aurait bougé lors d’un cliché photographique standard.
Il s’agit de l’articulation entre la branche montante de la mandibule et l’os temporal auquel elle se rattache.
Le baryum est un liquide blanc et crayeux qui couvre l’intérieur des organes et indique clairement leur contour sur l’image radiologique. Une radiographie spéciale (radioscopie) forme une image en mouvement du baryum qui circule dans le tube digestif.
Technique qui vise à aller déposer une substance Cortisonée au niveau de l’émergence d’une racine nerveuse hors du canal spinal (les racines nerveuses émergent au niveau du foramen de conjugaison). Bien que la technique ressemble au bloc facettaire, elle est plus complexe et requiert un équipement plus spécialisé pour y procéder. Cette technique n’est pas effectuée chez nous, mais nous référons les patients en milieu hospitalier pour se faire.
Matériel que l’on insère entre les dents lors de certaines séquences spéciales en radiologie dentaire, pour évaluer le contact entre ces dernières (l’occlusion dentaire). Ces séquences particulières sont effectuées au besoin, selon les renseignements fournis par votre médecin ou dentiste référant.
Technique qui vise à aller déposer une substance Cortisonée au niveau de l’émergence d’une racine nerveuse hors du canal spinal (les racines nerveuses émergent au niveau du foramen de conjugaison). Bien que la technique ressemble au bloc facettaire, elle est plus complexe et requiert un équipement plus spécialisé pour y procéder. Cette technique n’est pas effectuée chez nous, mais nous référons les patients en milieu hospitalier pour se faire.
C’est le stade ultime de la maladie coronarienne ou de l’athéromatose. Leur détection et la quantification de leur étendue s’effectuent par un examen du « score calcique ». Ce dernier est un indicateur de la sévérité de la maladie coronarienne et permet de stratifier le risque d’un événement majeur et donc d’orienter un éventuel traitement.
En temps normal, le calcium du corps humain est localisé au niveau des os et des dents. La présence de calcium à l’extérieur de ces structures se nomme dépôt calcaire. Ces pathologies sont particulièrement fréquentes dans l’appareil locomoteur, soit au pourtour des articulations (tendinite ou bursite calcifiante de l’épaule) ou encore dans les muscles (myosite ossifiante).
Le doppler est une technologie échographique particulière, qui utilise les propriétés des liquides circulants (le sang) et de leur variation de longueur d’onde liée à ces mouvements pour en déterminer la vitesse et le sens. Ces techniques sont donc particulièrement utiles au niveau du cœur et des vaisseaux pour permettre d’y détecter tout phénomène obstructif ou occlusif, ou encore d’éventuelles fuites (pseudo-anévrisme, insuffisance valvulaire…).
Il s’agit du faisceau d’ultrason émis par la sonde apposée sur la peau, qui est orienté vers un organe et réfléchi par ce dernier, et recapté par la même sonde, qui produit une image de la structure ainsi investiguée. Le faisceau ultrasonore ne circule bien que dans l’eau (et rebondit dans l’air) et c’est la raison pour laquelle un gel doit être appliqué entre la sonde et la peau, pour prévenir des artéfacts et permettre une image de meilleure qualité.
Comme le Baryum, le Gadolinium est une terre rare. Ses propriétés ferromagnétiques en font le colorant de choix dans l’investigation de certaines pathologies en résonance magnétique. Ses effets secondaires sont rares (beaucoup plus que ceux de l’Iode) et sa tolérance ne pose généralement pas de problème. Les réactions allergiques sont très rares, mais non impossibles. Ce point sera donc toujours vérifié avant de procéder à une éventuelle injection si requise.
Une gaine synoviale est une structure similaire à une poulie qui enveloppe le tendon en partie et qui sécrète un liquide pour prévenir les frottements et orienter le tendon dans son action de flexion ou d’extension. Certaines pathologies (maladie de Dupuytren) épaississent les tendons ou les gaines et à l’occasion, ces dernières devront être sectionnées pour libérer le tendon et lui permettre d’effectuer son mouvement normal (exemple; pathologie du doigt gâchette).
L’Iode est un élément atomique de base portant le no.53 dans le tableau des éléments. Sa densité atomique élevée en fait un excellent produit pour absorber les RX et permettre ainsi une meilleure visualisation des organes que l’on souhaite investiguer.
Les problèmes d’allergie à l’Iode sont relativement fréquents et d’intensité variable. Ce point sera toujours vérifié avant de procéder à une éventuelle injection. À noter que dans plusieurs situations, il est possible de ne pas effectuer une telle injection ou encore de modifier l’investigation par une autre modalité ne requérant pas le même produit.
L’autre problème potentiel concerne la fonction rénale qui peut se voir altérer chez certains patients, notamment les diabétiques.IL sera donc parfois nécessaire de vérifier la fonction rénale avant (et parfois après) une injection iodée.Le dosage de la créatinine sanguine est le test de choix pour se faire.
De façon générale, l’injection d’Iode sera utilisée dans l’investigation des lésions tumorales ou inflammatoires car le bris de la barrière vasculaire qui résulte de ces pathologies entraine une libération du produit dans les tissus mous qui l’avoisinent, permettant ainsi sa détection.
Les régions ou la barrière vasculaire est brisée apparaitront donc plus denses que celles où elle est intègre et où le colorant demeurera dans les vaisseaux au lieu de transgresser dans les tissus mous du voisinage.
Un kyste est un sac clos qui possède sa propre membrane épithéliale et qui est renfermé à l’intérieur d’un organe. Dans la grande majorité des cas, ces kystes contiennent un liquide sécrété par l’épithélium et pourra devenir symptomatique en fonction de la taille et de la tension créées par ce contenu dans l’organe en question (l’exemple classique étant celui du kyste mammaire).
Tous les organes du corps humain peuvent contenir des kystes. Dans certains cas, le contenu pourra être gazeux plutôt que liquidien. Certains kystes peuvent s’infecter spontanément ou suite à des manipulations.
Le PSEUDO KYSTE diffère du kyste en ce sens qu’il n’y a pas d’épithélium entourant le liquide. Ce sont plutôt les tissus mous du voisinage qui retiennent le liquide en place. L’exemple le plus classique est celui du pseudo kyste pancréatique.
Se dit de toute substance ayant la propriété d’absorber les rayon-X et d’influencer ainsi l’image radiologique obtenue. Le Baryum et l'Iode sont les deux principales substances radio-opaques utilisées en radiologie.
Synonyme de cancer, le terme néoplasme traduit la prolifération anormale de cellules dans un organe et qui en perturbent le fonctionnement normal.
Maladie de déminéralisation des os (perte de calcium et phosphore) résultant en une fragilité accrue des os et ayant un accroissement du risque de fracture.
Le terme PACS est un acronyme pour Picture Archiving and Communication System. Il s’agit donc d’un système permettant l’archivage et l’échange des examens radiologiques. Ceci est développé depuis la transition de la radiologie de l’ancien modèle analogique vers la technologie numérique utilisée maintenant. Les avantages de ce système sont nombreux, autant en terme d’efficience que de facilité d’échange avec les divers intervenants impliqués.
Un polype est une excroissance tissulaire se développant à partir de tissu muqueux qui, dans la plupart des cas, est bénin.
Parfois, surtout dans le côlon, quand ils atteignent une certaine taille, ces polypes deviennent un risque de carcinogenèse. Le cancer du côlon se développe généralement sur des polypes de plus de 1 cm. Tous les efforts de détection précoce de la maladie visent à détecter ces polypes avant qu'ils ne deviennent cancéreux.
Synonyme de colonne vertébrale. C’est l’empilement des vertèbres articulées entre elles et espacées chacune par un disque intervertébral. Sa fonction primaire est la protection de la moelle épinière, faisceau nerveux principal, procurant la motricité et la sensibilité aux diverses structures du corps humain.
Processus d’émission de transmission d’énergie impliquant une particule.En imagerie médicale, deux grandes classes de rayonnement sont utilisées.
La première est le rayonnement électromagnétique des rayons-X. Dans ce cas, un courant électrique appliqué à une anode permet la libération des rayons, qui sont dirigés vers la zone ou le sujet à étudier. Ce rayonnement est donc contrôlé à la source.
En opposition, le rayonnement utilisé en médecine nucléaire est émis de façon continue par une source radioactive, qui sera utilisée pour imager les diverses structures à investiguer.
Ces deux types de rayonnement impliquent toute une gamme de mesures de protection pour limiter leur impact sur les structures à étudier. Ces mesures vont de l’évaluation de la pertinence de l’étude jusqu’à la limitation des zones exposées, en passant par la protection des zones environnantes lors de la conception des salles d’examen (voir radioprotection).
Le principe ALARA est très important en radioprotection.
Rayonnement ionisant émis suite à l’application d’une charge électrique sur une anode (voir le terme radiation ci-haut).
Le risque qu’une fracture se produise est fonction de la densité de calcium présent dans l’os évalué. L’ostéodensitométrie vise à évaluer cette densité calcique dans l’os et à déterminer ainsi les risques qu’une fracture puisse se produire à court ou à moyen terme. Ceci guidera d’éventuels traitements préventifs.
Il s’agit de l’ensemble des techniques et modalités permettant la consultation à distance des examens réalisés à un site donné. Ceci s’avère particulièrement pertinent dans la complexité de plus en plus grande et dans la nécessité de consulter à l’occasion des spécialistes lors de certains examens particuliers.
La téléradiologie, comme élément du système PACS, permet également l’échange d’informations avec les divers partenaires impliqués (votre médecin référent ou le spécialiste que vous devrez éventuellement consulter).
En imagerie médicale, ce terme réfère au personnel spécialement formé pour effectuer l’acquisition des divers examens radiologiques. Ils (elles) sont responsables de toutes les étapes, allant de la cueillette d’informations jusqu’à la réalisation de l’examen comme tel. Leur implication est particulièrement importante dans le domaine de la radioprotection.
Tous les technologues sont aptes à réaliser des examens radiologiques de base (radiologie générale). Des formations supplémentaires sont requises pour manipuler les divers équipements spécialisés, qu’il s’agisse d’échographie, de tomodensitométrie, de mammographie ou de résonance magnétique.
Ils (elles) sont soumis aux contrôles d’un ordre professionnel (OTIMRO) qui veille à l’obtention et au maintien des compétences et à la protection du public.
Groupe de pathologies se caractérisant par le dépôt d’hydroxyapatite de calcium dans les tendons au pourtour des articulations. La plus commune est sans aucun doute la tendinite calcifiante du supra-épineux au niveau de l’épaule.
Structure de tissu conjonctif permettant l’insertion d’un muscle au niveau de l’os et permettant ainsi la transmission de l’énergie mécanique de ce muscle à la structure à laquelle il s’attache.
La glande mammaire est composée d’un amalgame de trois types de tissu différents. On y retrouve le tissu glandulaire (qui sécrète le lait maternel lorsque requis), du tissu conjonctif ou fibreux, de même que du tissu graisseux. La proportion relative de chacun de ces tissus varie grandement pour une même personne, selon les périodes de la vie et varie également d’une personne à l’autre.
La prédominance de tissu graisseux, qui évolue avec l’âge, favorise l’interprétation des images mammographiques, car la graisse est peu dense et se traduit par une image noire. De ce fait, les lésions tumorales (taches , distortions ou calcifications blanchâtres) que l’on tente de dépister par cet examen, seront beaucoup plus visibles sur un fond graisseux noir que sur un fond blanc de tissu glandulaire ou fibrotique.
La prise d’hormonothérapie stimule généralement la densité tissulaire.
La composition dominante du tissu mammaire déterminera souvent l’apparence clinique du sein. Ainsi, un sein graisseux sera beaucoup plus souple et porteur de moins de nodosités qu’un sein glandulaire, qui sera plus ferme et souvent plus douloureux, surtout avant les règles.
Le terme tumeur réfère à la prolifération anormale de tissu sain (tumeur bénigne) ou néoplasique (tumeur maligne).
Les diverses investigations radiologiques visent souvent la détection ou le suivi de telles pathologies.